Le « story-telling » contre l’information

Le « story-telling » est la nouvelle martingale du journalisme. Pour intéresser le public, il faudrait lui raconter une émouvante, originale, forte. Quitte à déformer parfois la réalité pour capter cette attention si fugace.

Obama a perdu, Mitt Romney a gagné. Tel est le verdict de la presse au lendemain du premier débat présidentiel américain. Un exemple parlant de cette tendance journalistique à scénariser l’information, à lui donner un sens, par souci de simplification et de dramatisation.

Les faits sont mornes, banals, inintéressants ? Et bien, habillons-les d’un vernis narratif agréable, “vendeur” qui fera appel aux émotions : compassion, révolte, admiration. Tout plutôt que l’apathie, l’indifférence ou la complexité des évènements bruts.

L’enquête universitaire valide ou invalide un postulat en fonction des éléments trouvés. Les reportages d’information en particulier télévisuels, eux, sont construits en amont des preuves rassemblées. Le canevas du reportage est décidé en salle de rédaction et seuls sont collectés les images et témoignages confortant ce parti-pris, ce choix éditorial préalable.

Patrick Champagne dans “la vision médiatique” a montré comment les journalistes construisent parfois la réalité qu’ils prétendent décrire. Qu’il s’agisse du problème des banlieues ou des manifestations d’étudiants, ils vont chercher sur le terrain les éléments de réponse qu’ils ont élaboré dans leur bureau.

STORY TELLING, PAR SOUCI DE VITESSE ET DE RENTABILITE

Primo, les journalistes télé n’ont guère le temps de procéder à une vraie enquête. L’actualité commande d’aller vite, “t’as une journée pour récupérer de l’image coco”. La contrainte d’organisation et derrière celle-ci la pression économique est forte.

Secondo, la course à l’audience, la concurrence pousse au spectaculaire et à la simplification.

Des émeutes à Vaux-en-Velin ? Pour en comprendre les raisons, il suffit de voir les immeubles délabrés, la tristesse des tours, l’insalubrité des lieux que l’on va filmer sous leur pire angle. Le chômage d’une poignée de jeunes qui zonent, la violence verbale des petits caïds désireux de gagner quelques galons de respectabilité en passant à la télé, suffiront à expliquer les motifs du “malaise”. Le message est simple : c’est le lieu de vie déprimant, ces “horizons bouchés” et l’oisiveté qui conduisent à la révolte, au délit.

Tant pis si les choses sont plus complexes, tant pis si la majorité des habitants de la cité est composée de travailleurs silencieux et dociles. Qu’importe si le tissu associatif est foisonnant et créatif, si tous les équipements sportifs et culturels fraîchement achetés disent le contraire du discours misérabiliste. Le journaliste ne sélectionnera que les éléments conformes à son schéma originel.

Il faut raconter cette histoire qui apportera du “sens” au téléspectateur. Mais s’il vous plaît une explication rapide, le sujet ne dure que 5 mn. Difficile d’aborder la complexité dans des formats si étroits, et pas de chance : notre monde se complexifie

Et puis l’intelligence n’est tout simplement pas rentable. Il est tellement plus vendeur d’angler un reportage de 20 mn sur la violence machiste des jeunes de banlieue. Du spectaculaire, du révoltant, de l’anxiogène coco…

L'émotion contre l'information
L’émotion contre l’information

L’EDULCORATION DU REEL

Certains autres reportages vont procéder à l’inverse en valorisant les émotions et sentiments positifs. Le JT de 13h de Jean-Pierre Pernaud nous modèle une France idéale et irréelle de carte postale, celle de nos régions tellement riches, jolies et harmonieuses. Cette France de la tradition emplie de bon sens, de beauté, d’intelligence. Une vision conçue sur mesure pour sa cible : les retraités et femmes au foyer, majoritaires devant leur poste à cette heure de la journée.

Mais les champions toutes catégories du story-telling sont indéniablement les journalistes sportifs, en particulier en télévision. Stade2 version Chamoulaud/Holz ont poussé à son comble cette façon de faire du journalisme, par scénarisation de l’information.

Le domaine roi où s’exerce cette technique : les portraits qui sont construits à l’hollywoodienne, sur des canevas standardisés :

1- Un défi difficile, un but lointain et inaccessible (championnat, prix…)
2- Des difficultés, des épreuves, la souffrance, les injustices qui s’accumulent
3- Description des vertus du héros : gentil, persévérant, fidèle, aimant sa famille…
4- La victoire, enfin, l’apothéose, la récompense.
5- Epilogue : tout est bien qui finit bien, la morale est sauve, il n’y a pas de hasard, les justes sont récompensés. Vous pouvez dormir tranquilles, tout est bien dans le meilleur des mondes.

Dans ce vieux reportage de Stade2, le petit jeune dont on dresse le portrait, Zinedine Zidane est un gentil garçon. Et comme les mots pour le décrire ne viennent pas tout seuls à sa compagne, le journaliste n’hésite pas à les lui souffler : « il est gentil hein ? »… Construction préalable.

La vie est déjà assez dure, le sport conçu comme divertissement se rapproche de la fiction, pour servir l’émotion, y compris contre l’information.

D’où la mièvrerie de Gérard Holz qui dissimule gentiment les histoires de gros sous, la tricherie institutionnalisée du vélo ou de l’athlétisme, les vilaines batailles en coulisses. Qui idéalise les portraits des sportifs qui sont tous “sympas”, même quand tout le monde sait en coulisse qu’ils sont parfaitement antipathiques.

Dans ce monde de carton-pâte, kawaï et kitch, la télévision devient évasion, rêve, fiction sous les apparences d’une réalité objective. L’alibi derrière la guerre économique que se livrent chaînes de tv ou titres de presse est vite trouvé : donner du bonheur aux gens.

LA TÉLÉ RÉALITÉ N’A PAS ÉTÉ INVENTÉE PAR ENDEMOL

Ce mélange de fiction et de réalité tellement dénoncé quant il s’agit du « Loft » ou de « Secret Story » ne date donc pas de ces émissions. Ce mélange emplit nos journaux télé, nos reportages, nos magazines depuis bien plus longtemps…

L’objectivité journalistique n’existe pas bien naturellement. On n’échappe pas à sa culture, son éducation, son environnement qui forgent des constructions mentales, des a-priori inconscients.

Mais s’il n’y a pas obligation de résultat en termes d’objectivité, il y a une obligation de moyens : l’honnêteté intellectuelle, la rigueur dans le recueil des données, la confrontation des points de vue, la prudence dans la présentation des informations… Autant de qualités qui font un bon journaliste (entre autres).

Aujourd’hui, la culture de l’émotion à tout prix déforme l’information. Et la compétition autour de l’attention par ultra-concurrence des messages et des émetteurs accentue le mouvement.

Sous prétexte d’apporter du sens au lecteur-téléspectateur, même si l’explication est fausse ou incomplète, sous prétexte de lui procurer du “bonheur”, on déforme la réalité. Ce qui n’est pas si grave quand on annonce clairement la couleur. Ce qui l’est davantage quand le mélange est effectué insidieusement, par la bande, sous un vernis de respectabilité.

Finalement, je préfère presque le “Loft” à “Envoyé Spécial”.
Presque.

Cyrille Frank

Directeur de l’ESJ-Pro Media Paris

Sur Twitter
Sur Facebook
Sur Linkedin

Voir le catalogue de nos formations numériquespresse écrite ou radio, tv

A LIRE AUSSI :

48 commentaires sur « Le « story-telling » contre l’information »

  1. Le constat est effectivement bien vu et très intéressant (comme toujours), mais je regrette de ne pas y trouver une ouverture de débat sur la ou les solutions possibles.
    Doit-on délivrer des informations brutes et cliniques réservées à une élite et laisser aux autres la télé-réalité qui s’assume ?
    Est-ce la forme qui dicte le fond ?
    Ne peut-on pas informer « justement » sans barber ?
    Je n’ai pas de réponse toute faite, mais j’ai hâte de lire la vôtre…

    1. Salut Fred,

      Alors on me vouvoie maintenant ? :))

      Merci du compliment d’abord !
      Tu as raison, je critique sans rien proposer…

      En matière d’information, il y a des choses à inventer sur la forme. Les data-visualisations en sont un exemple : http://www.nytimes.com/interactive/2009/11/06/business/economy/unemployment-lines.html

      Lesquelles permettent d’apporter du sens de manière vulgarisée. Je ne suis pas forcément contre le mélange des genres : « l’infotainment » à la sauce Canal+ ou Ruquier quand les choses sont claires et qu’on comprend bien qu’il s’agit avant tout de magazines de divertissement.

      Je suis en revanche très opposé à la fiction qui se dissimule sous une prétendue objectivité, un emballage de neutralité journalistique.

      L’émotion en soi n’est pas condamnable, nous ne sommes pas des machines. Mais ce n’est pas le rôle de l’information qui elle, doit s’adresser à notre raison. Derrière cette fameuse information, il y a le vote citoyen. C’est notamment pour cela que je paie une redevance : pour être « éclairé » par les lumières du débat public, par la connaissance des experts et médiateurs professionnels. Ce, afin que j’exerce mon droit citoyen avec un maximum « de billes » pour que ma décision soit la plus efficace (et si possible juste) possible.

      Informer sans barber ? Tout dépend du seuil de tolérance de chacun.
      Mais s’il faut amuser systématiquement pour informer le risque est grand de dévoyer l’info.

      Tous les problèmes ne se règlent pas par les médias. Le problème se situe en amont : à l’école, une fois encore. Mais les médias ont vite fait de prétexter le bien général pour servir leurs propres intérêts.

      Vulgariser, certes, sans déformer. Tout est question d’équilibre et il me semble que ce dernier n’est pas toujours respecté, c’est le moins que l’on puisse dire. Quand Michel Chevalet nous parle de l’espace avec passion, avec des maquettes et un vocabulaire simple je dis bravo. Quand Alain Decaux nous narre l’Histoire avec texture et emphase pour nous intéresser, j’applaudis. Car derrière il y a du fond, du travail, de l’enquête.

      Les résumés d’oeuvres pour les lycéens ? C’est mieux que rien, alors ok. même si je préfèrerais que les profs traitent moins d’oeuvres mais plus en profondeur poru avoir le temps de donner le goût des choses. Mais soyons réalistes, tâchons de trouver des compromis pour sauver les meubles et permettre aux plus en retard de récupérer un minimum; Mieux vaut une demi-pomme que rien du tout.

      Réalisme ne veut pas dire défaitisme, mais l’idéalisme mène à coups sûrs à l’échec dont les premières victimes ne sont pas les idéologues, mais les malheureuses troupes trompées. Revoir le lumineux « il était une fois la révolution » de Sergio Léone.

      A bientôt mon goujon 🙂

      Cyrille

  2. Le storytelling existe depuis l’écriture de la bible ou d’autres textes anciens. Cela consiste a raconter une histoire avec des symboles simples pour en tirer une moralité évidente. Ce dispositif repose sur la croyance et l’émotion, l’appelle à la rationalité est réduit à portion congrue.

    Merci pour ce décryptage.

    1. Merci de votre commentaire tout à fait juste…

      Le story-telling n’est pas nouveau, n’en déplaisent aux théories marketing fumeuses qui passent leur temps à redécouvrir (ou faire mine) la roue.
      sans doute pour masquer un déficit d’innovation.

      Recyclons, recyclons et embouchons les trompettes de notre renommée, il en restera bien quelque chose…

      Idem pour le « personal branding » = auto-promo pour émerger
      ou encore le « data-journalisme » = infographie, augmentée il est vrai de l’interactivité.

      1. Ce qui est nouveau ce n’est pas la pratique en elle-même intuitive, mais son exploitation méthodique, rationnelle et donc intentionnelle issue d’une meilleure connaissance des mécanismes intuitifs à l’oeuvre dans le fonctionnement des groupes humains. Je suis sûr que les marketeux et autres spécialistes en communication (enfin les théoriciens 😉 ) suivent de près les contributions de la psychologie sociale ! Nous sommes passés au stade de l’industrialisation grâce aux déploiements de moyens de communication eux aussi méthodiquement exploités à l’échelle des masses ; avec les ravages qu’implique ce changement d’échelle SPATIO-TEMPORELLE !

        [ à partir d’ici possibilité de suppression modération si le modérateur le juge opportun sans que l’auteur du commentaire ne s’indigne ! 😉 ]

        Ca va vite et partout … La complexité s’accroît et les ferments de la folie progressent ! Désolé c’est pessimiste mais une complexité sur-humaine à l’échelle collective combinée à l’accroissement de la vitesse de transmission de l’information ne peut aboutir qu’à une perte de contrôle à plus ou moins brève échéance et à une sortie de route : le tout est de savoir à quel moment les plombs coupe-circuits sauteront ! Il me semble peu probable que le compteur ne disjoncte avant le grand incendie : le chaos ! Parce que le risque, la menace, du fait de la complexité de notre société c’est l’effondrement.

        On a du mal à se dire que cela peut arriver tant nous semblons performants et perfectionnés, capables de tout maitriser avec un peu de recul. Pour ma part, je crois que nos sociétés hyper spécialisées et inter-dépendantes se sont érigées sur un système complexe qui si il vient à se gripper ne peut que provoquer l’anomie à large échelle !

        A la réflexion, je pense que les « raisonnements » alarmistes comme le mien s’inscrivent dans l’optique d’une approche éclairée des catastrophes développée par Jean-Pierre Dupuis : envisager le pire afin de se préparer à éviter qu’il n’advienne ou, en cas d’échec de la prévention des risques de catstrophe, se préparer à en affronter les conséquences … les anticiper pour limiter celles-ci et les maintenir à un niveau supportable. Quelque chose comme des plans B C D etc. !

  3. Vous mettez le doigt sur un des problèmes majeurs qui minent le journalisme et contribuent à profondément décrédibiliser la profession. L’exigence de rentabilité qui pèse sur les journaux incite les journalistes à faire dans le sensationnel. La pratique du storing telling est effarante et contribue à rendre toutes tentatives d’analyse un tant soit peu objectives assez ardues. On pourrait ajouter à cela la manière dont les journalistes choisissent de mettre le focus sur tel ou tel fait d’actualité plutôt qu’un autre. Ce découpage particulièrement partial de la réalité de notre société favorise la mise a l’agenda de sujets insipides au détriment d’autre sujets qui mériteraient d’être traiter pour réellement approfondir l’actualité et développer un regard critique.

    Lui
    duodidees.wordpress.com

  4. @ pascal : cqjvd ( pour ne pas dire cqfd ).
    A quand la fondation de la « revue eschatologique des médias » ?
    On se tel et on se fait une bouffe…

  5. Bonjour,
    Tout à fait d’accord avec votre article que je découvre un peu tard. Juste une remarque: le storytelling a envahi bien au-delà du journalisme. Le monde politique et tous les lieux de pouvoir, en particulier économique, en sont des adeptes. Il n’est que de voir Bill Gates et autre Steve Jobs quand ils font leurs shows en exposant leur histoire et en racontant des histoires. Et il est dommage là aussi qu’on fasse appel à l’émotion qui devrait plutôt être le domaine de l’art, non de l’entreprise ou de la politique par exemple. Or paradoxalement, alors que le monde en général a pris un masque de théâtre au travers des médias mais pas seulement, le théâtre lui-même s’est peu saisi des réalités du monde du travail d’aujourd’hui, prétendu rationnel. C’est là, dans cet espace encore libre et peu formaté, contrairement aux mass -médias qu’on devrait voir de la fiction, un récit pour faire réfléchir au-delà de l’émotion qui nait naturellement du spectacle vivant. Je m’efforce que cela change: si cela vous intéresse j’ai un dossier là-dessus.

    1. Bonjour,

      Avant tout merci pour votre commentaire et pour la reprise de mon papier. 🙂

      Vous avez bien saisi que mon papier s’adressait aux journalistes, tout comme mon blog s’intéresse aux médias.
      Alors je n’ai certainement pas compris toute la subtilité du storytelling, en tant que concept de communication « nouveau » . Je ne m’intéresse qu’à son application, ou sa mauvaise interprétation dans le domaine de l’information, et aux questions déontologiques que cela pose dans ma profession.

      Le traitement de l’information est subjectif et traduit une vision du monde nécessairement construite. je suis d’accord avec vous, Bachelard, Deleuze, Choiseul ou Bourdieu…

      Mais je prétends que la fonction du journaliste reste de traduire le mieux possible le réel, même si c’est un objectif lointain et relatif. Cette vision du monde a des conséquences politiques sur la gestion de la cité, voilà pourquoi il ne s’agit pas de raconter des histoires, qu’elles soient jolies ou au contraire atroces.

      C’est contre l’information-fiction que je m’inscris en faux, cette façon de transmettre de l’émotion aujourd’hui poussée à son comble, en télévision en particulier. Mais j’ai utilisé à dessein le terme de storytelling, si en vogue.
      Une façon un peu tautologique d’user de techniques émotionnelles que je dénonce ? Oui je le reconnais.
      Il faut être dans l’avion pour le détourner 😉

      Gardons le merveilleux, l’émotion, le rêve pour les œuvres de création ou la publicité, pas pour l’information.
      Mais tout est question d’équilibre et de mesure. Entre le récit morne des évènements façon dépêche AFP et les reportages-fiction de Stade2 ou Envoyé Spécial, il y a une marge…

      Et le sport n’est pas un domaine anodin. C’est éminemment politique comme l’avaient bien compris les Grecs qui inventèrent les jeux olympiques à des fins diplomatiques.

      Cordialement

  6. Pas très réjouissant tout cela mais tellement vrai. Même la presse écrite parle dans le vent la plupart du temps. La perspicacité est pourtant le domaine qui pourrait la faire subsister… Dommage

  7. Pas très réjouissant tout cela mais tellement vrai. Même la presse écrite parle dans le vent la plupart du temps. La perspicacité est pourtant le domaine qui pourrait la faire subsister… Dommage

  8. Il y a parfois les pompiers pyroman de l’info… Comme Mikaël D’armon qui balance « une information » qu’il dit détenir de proches de, d’entourage de, mais qu’après avoir distilé, celui-ci mais une drôle de bémole en prtendant que cette inforation qu’il vient de donner est peut-être une story telling. Autrement dit, c’est peut-être du flan, mais rien ne l’a empêcher de la balancer sans chercher à la croisé avant de ka propager.

    Comme l’exemple du Twitt propagé sur toutes kes chaines, au lieu de ne rester cinfiner qu’aux abonés consantants de Valérie Trierweiller, dont il auarit été plus honnête de chercher à savoir dans quel but V. Trierweiller l’avait posté (Nuire à Royal qui risquat d’allé au Sénat), ou même seuelement, comme elle le prétendit mensongèrement, aider Fallorni.
    L’oeuvre méditique de propagation du Twitt a bien fonctionné, Falorni fut élut, et Roya privé de la promess »e de Perchoir d’Hollande qui lui avait surrement fait en échange de son soutient en 2011.

    Rappel, avant 2011 S. Royal s’était plainte publiquement de ne pas avoir été soutenue par le PS!
    Tu m’étonnes : Entre accusation de Fraude Fiscal en mars 2007 sur France3, par Pulvar, à fin d’aténuer l’asoect candidat des riches de Sarkozy, et cancan sous la fenêtre de Bayrout (un petit piège), elle ne fut ni aidée par la presse, comme Jospin en 2002. A croire, mais je n’en doute plus depuis 2010, qu’Hollande l’avait choisit pour mieux la planter.

  9. Il y a parfois les pompiers pyroman de l’info… Comme Mikaël D’armon qui balance « une information » qu’il dit détenir de proches de, d’entourage de, mais qu’après avoir distilé, celui-ci mais une drôle de bémole en prtendant que cette inforation qu’il vient de donner est peut-être une story telling. Autrement dit, c’est peut-être du flan, mais rien ne l’a empêcher de la balancer sans chercher à la croisé avant de ka propager.

    Comme l’exemple du Twitt propagé sur toutes kes chaines, au lieu de ne rester cinfiner qu’aux abonés consantants de Valérie Trierweiller, dont il auarit été plus honnête de chercher à savoir dans quel but V. Trierweiller l’avait posté (Nuire à Royal qui risquat d’allé au Sénat), ou même seuelement, comme elle le prétendit mensongèrement, aider Fallorni.
    L’oeuvre méditique de propagation du Twitt a bien fonctionné, Falorni fut élut, et Roya privé de la promess »e de Perchoir d’Hollande qui lui avait surrement fait en échange de son soutient en 2011.

    Rappel, avant 2011 S. Royal s’était plainte publiquement de ne pas avoir été soutenue par le PS!
    Tu m’étonnes : Entre accusation de Fraude Fiscal en mars 2007 sur France3, par Pulvar, à fin d’aténuer l’asoect candidat des riches de Sarkozy, et cancan sous la fenêtre de Bayrout (un petit piège), elle ne fut ni aidée par la presse, comme Jospin en 2002. A croire, mais je n’en doute plus depuis 2010, qu’Hollande l’avait choisit pour mieux la planter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *