Ce matin, 1er avril 2013 le poisson de 20 minutes m’a rappelé le mien, conçu dix ans plus tôt, tout à fait semblable. L’occasion de rendre hommage à cette tradition qui crée de l’implicite, du ludique et donc du lien avec le lecteur. A condition de respecter la date !
Le 1er avril, c’est comme la fête des fous de l’ancien régime : on peut raconter n’importe quoi, être n’importe qui, à condition que cela ne dure qu’une journée. Ce ne fut pas le cas de la Poste qui a choisi de publier sa (très bonne) blague la veille, pour maximiser l’opération. N’hésitant pas à contacter personnellement les journalistes pour accentuer le « buzz ».
Carambar avait déjà franchi une ligne jaune de communication qui sépare la blague du mensonge auprès des journalistes, lesquels se sont fait instrumentaliser à des fins publicitaires.
Attention à ne pas rompre le lien entre les deux métiers communicants-journalistes qui ont besoin l’un de l’autre !
Par ailleurs, ce n’est pas le moment de discréditer un peu plus une profession en difficulté sur ce plan, et s’amuser à lui tendre des pièges.
D’autant que les pièges sont suffisamment nombreux le reste de l’année 🙂
Longue vie aux blagues du 1er avril ! Mais s’il vous plaît, gardez-les dans leur bocal du 1er.
Cyrille Frank
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